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Historique de Natzwiller


                   Le village de Natzwiller a été fondé au 15ème siècle; c'est en effet en 1489 qu'il est cité pour la première fois sous la dénomination de "Saint Ludlin". En 1534, son nom ne change guère puisqu'il s'écrit "Sanndt Lüdlin".
En 1561 son nom se traduit par "Sanct Luden" ou encore "Sanct Lud".
Il se compose alors d'une chapelle consacrée à ce saint qui n'est autre que Saint Louis, la chapelle étant entourée de quatre maisons. En 1615 il est toujours fait mention de "Sant Lüdt"
En 1619, il est signalé comme situé sur la route de Barr laquelle part de Schirmeck, traverse Rothau puis Sant Luden pour monter à la "Croix rouge".
La même route est empruntée par les pélerins se rendant au "Mont Sainte Odile"
En 1667, apparaît à côté de la dénomination "Sankt Ludwig" celle de "Nessweyller" dans les textes écrits en allemand alors que dans les registres paroissiaux du Ban de la Roche, écrits en français son nom est "Nassville".
A cette époque, le hameau compte cinq familles dont deux originaires de Bellefosse.
Ce n'est qu'au 18ème siècle que la forme actuelle, à savoir "Natzwiller" commence à être utilisée couramment.

          Plusieurs hypothèses ont été formulées quant à l'origine de cette dénomination.
  • "Nasswiller" ou bien sa forme dérivée "Natzwiller" vient tout simplement de "Nass" = mouillé en préfixe de "Weiler" = hameau.
Nous avons donc affaire à un hameau humide parce qu'entouré de prés qui suintent de l'eau de toutes parts et par tout temps.
  • Une autre supposition fait appel au patronyme "Naso" qu'aurait porté l'ancien propriétaire du lieu d'où le nom de "Nasovilla".
  • Une autre explication relie la racine "Nas" au verbe "Genesen" qui signifie guérir, se rétablir, ceci aurait conditionné le choix du patron de l'église en 1746, à savoir "Sankt Genesius" (Saint Genès en français).
  • En opposition avec ce qui précède, la même racine "Nas" correspondrait à l'écoulement d'un fluide, que ce soit de l'eau ou de l'air, à travers un étranglement; il faut avouer que cela coïncide avec la position géographique de notre village.

Natzwiller se situe à 550m d'altitude; le village est niché au fond de la vallée au pied de la montée vers la route reliant la "Croix rouge" au "Champ du Feu" à plus de mille mètres d'altitude. C'est la seule localité sur la rive droite de la "Rothaine", rivière qui prend sa source à la "Rothlach" et se jette dans la Bruche à Rothau.

Le ban communal a une superficie de 729 hectares.
La localité possède deux lieux-dits qui dans le temps étaient habités par des censiers; le premier, à la hauteur de Wildersbach, appelé "Basse du Maçon" à proximité de la vallée à 480m d'altitude.
 
le second le "Struthof" appelé aussi "Bringue" à 750m dans la montagne au-dessus du premier lieu-dit.

         En 1790, le village est intégré au district de Benfeld et au canton de Rosheim.
Le 18 février 1795, il est rattaché au district de Senones et au canton de Rothau.
En 1802, nouveau transfert dans l'arrondissement de Saint Dié et le canton de Schirmeck.
Enfin, en 1871 il intègre l'arrondissement de Molsheim et le canton de Schirmeck qui se trouve à nouveau rattaché au département du Bas-Rhin.

  • Aperçu historique:
Le village de Natzwiller a fait très peu parlé de lui dans l'histoire régionale sauf si l'on y inclut l'histoire récente (Camp du Struthof).
On le comprend aisément au vu de son enclavement et de son très faible nombre d'habitants au 18ème siècle.
De tout temps le village a été une possession de l'Evêque de Strasbourg et ceci jusqu'à la Révolution.
Le représentant du Seigneur Evêque était l'écoutète de Schirmeck et son administration relevait du bailliage de Schirmeck qui avait son siège à Mutzig.
Lorsque ses habitants devaient se rendre à Schirmeck, tout en restant sur les terres de leur seigneurie, il leur fallait grimper dans la montagne pour redescendre sur Barembach distant de 6km. Barembach a exister bien avant Schirmeck qui a été fondé au 14ème siècle, sa première mention datant de 1328 sous la dénomination de la "Neuve Ville en Barembach", l'appellation Schirmeck apparaissant peu de temps après, plus précisément le 26 mars 1348.
Dans les anciens temps, Barembach était donc le siège de la paroisse desservant Schirmeck et Natzwiller mais il n'existe évidemment aucun registre paroissial de cette époque. Ce n'est qu'à la fin du 16ème siècle que Schirmeck à supplanté Barembach pour devenir la paroisse et pour Barembach, pour Natzwiller, Wackenbach, Steinbach, Russ, voire Schwartzbach et cette fois avec registres paroissiaux mais seulement à partir de 1678.
         L'administration épiscopale négligeait très souvent Natzwiller; par exemple les ventes des biens immobiliers n'étaient pas enrégistrés dans le village comme le pratiquaient les greffiers dans les autres localités; ceux-ci lorsqu'ils daignaient parler de Natzwiller situaient ce village au Ban de la Roche alors qu'il n'a jamais fait partie de ce Comté.
        Force est de constater que la Haute Goutte, annexe de Neuviller la Roche, se situe au Ban de la Roche mais qu'elle forme pratiquement une seule et même agglomération avec Natzwiller, seule la Rothaine fait frontière entre les deux localités.
        Le Comte Georges Jean de Veldenz puis son fils Georges Gustave avaient besoin de bras pour mener à bien leur développement industriel (1580 à 1633). Ils embauchaient pour ce faire des ouvriers spécialisés venat d'Allemagne, des mineurs expérimentés du côté de Sainte Marie aux Mines tandis que la main d'oeuvre moins qualifiées était sélectionnée sur le tas sans distinction de territoire. C'est ainsi que les hommes de Natzwiller ont certainement profité de cette période de prospérité en travaillant comme bûcheron, charbonniers et voituriers pour alimenter les Forges en bois de chauffage et les Hauts Fourneaux de Rothau en charbon de bois.
Toutefois, en plus des emplois offerts par le Comte du Ban de la Roche, l'Evêque de Strasbourg avait lui aussi développé son complexe métallurgique en aval de Schirmeck avec à sa tête Nicolas Gennetaire.
Travailler à Schirmeck donnait ainsi une deuxième chance aux ouvriers de Natzwiller avec l'avantage d'être dans leur propre Seigneurie et le désavantage de la distance par rapport à leur domicile qui était augmentée.
Hélas ce complexe sera fermé en 1610 faute de bois qui provenait des forêts de Schirmeck, Wisches et Barembach.
Enfin une troisième chance d'embauche était offerte par les Forges et Mines de Framont, ceux qui optaient pour cette solution se trouvait alors dans la Principauté de Salm encore plus éloignée de leur domicile. Il y avait par conséquent pléthore d'offres d'emploi mais malgré tout le métier de base à Natzwiller restait celui d'agriculteur éleveur avec en appoint celui de bûcheron.
        En 1633 les usines du Comte de Veldenz furent totalement détruites par les troupes impériales; leur réouverture à Rothau ne se frea qu'en 1724 après l'autorisation donnée par Louis XV au Baron d'Angevilliers malgré quelques tentatives locales orchestrées par Christophe Marchal et son fils Nicolas prévôt du Ban de la Roche.
        Dans l'intervalle les habitants de notre village comme ceux des villages environnants ne pouvaient compter que sur la terre  et la forêt pour subsister; toutefois le tissage sur métiers manuels à domicile existait déjà comme au Ban de la Roche.
        Il faut avouer que le village n'avait aucune raison de se développer avant 1710 car les habitants déjà très peu nombreux, étaient non seulement laissés à l'abandon mais en outre traités et ce n'est peu dire comme des esclaves pas seulement par les autorités mais aussi par les habitants des villages environnants.
       Quelques exemples illustreront notre propos.
A la fin du 17ème siècle, Christophe Fischer, bourgeois de Rosheim réussit à acheter une partie importantes des terres cultivables de Natzwiller pour les louer à ses habitants. Au début du 18ème siècle apparut dans la région un individu pour le moins malhonnête en la personne du Capitaine Richard qu était à la tête d'une compagnie franche en garnison à Schirmeck.
Ce dernier ne sachant pas comment tuer le temps, s'était mis en tête de devenir propriétaire terrien. Pour ce faire il avait en cachette racheter les terres à Christophe Fischer pour les louer nettement plus chères aux habitants de Natzwiller; mais en plus il décida d'employer ses soldats à défricher de nouvelles parcelles sans aucune autorisation.
Le 01 mars 1707, à la demande des habitants de notre village, l'inspecteur des bois de l'Evêché avec son commis vinrent se rendre compte sur place de la situation en passant en revue toutes les parcelles; furent concernés et présents les villageois:
Jean Raigué, Joseph Kilger, la veuve Eve Hertz de Michel Tourneur (Dreyer), Jean Hausler, ainsi que Nicolas Barondeau le gendre de Jean Raigué et également l'église en tant que propriétaire terrien mais pas de Capitaine Richard.
Le 09 mai 1710, les habitants du lieu ayant payé leur part des taxes du Sieur Richard pendant trois ans, alors que ce dernier venait d'être condamné par la Régence de Saverne en juillet 1709 pour non paiement de sa quote-part, refusèrent de continuer à règler ces taxes.
La réaction ne se fit pas attendre puisque le Prévôt de Russ avec trois hommes de main vinrent enlever une partie du bétail de nos villageois et bastonner le maire Jean Raigué qui avait tenter de s'y opposer. Ce même prévôt leur appliquait aussi une taxe spéciale sur le bien sans qu'il ai été arpenté et même s'il était sans valeur alors que les habitants de Russ échappaient à ce type de taxe; les habitants de Natzwiller réclamèrent par conséquent leur détachement de Russ. Par ailleurs ils se plaignirent aussi du comportement des habitants de Neuviller qui faisaient pâturer leur troupeau sur le Ban de la Roche.
         Les cenciers du Strutohf, à savoir Jean Roth le 10 décembre 1725 puis Jean Zaug le 28 mai 1726 connurent les mêmes tracasseries et des sanctions encore plus lourdes de la part de Jean Baptiste Breslé, commis à la recette de bailliage de Schirmeck à Mutzig, lequel estimant que la redevance annuelle en nature n'était pas à la hauteur des terres défrichées, fit saisir tout le cheptel des censiers pour le vendre aux enchères à Obernai. La dernière vente rapporta plus de 155 florins.
        La véritable reconnaissance du village et un traitement plus juste de ses habitants n'intervint que plus tard  et de façon très progressive; ceci en raison de l'augmentation spectaculaire de sa population entraînant la construction d'une Eglise en 1749 pour les 220 fidèles d'alors qui seront passés à 490 en 1790.
        Ce n'est que sous Napoléon 1er, pendant le blocus continental que les filatures en usine virent le jour à Rothau notamment.
Bientôt la chaîne et la trame filées à Rothau vinrent alimenter les tissages à bras de Neuviller, Wildersbach et Natzwiller en plus des métiers à domicile.
        En 1836, Jean Frédéric Jacquel (1796-1885) fut le premier à remplacer les métiers à bras par des métiers mécaniques d'abord à Rothau puis, à partir de 1840 à Natzwiller où le tissage mécanique comportait 64 métiers.
        Entre 1843 et 1847, l'introduction des métiers mécaniques conduisit à une surproduction et une mévente.
        En 1852, Gustave Jacquel (1824-1905) fils de Jean Frédéric devint le propriétaire du tissage de la Haute Goutte et Natzwiller. Il vendra en 1860 ce tissage à son frère Paul Emile (1826-1898) pour créer celui de Vacquenoux en 1862.
        Entre 1860 et 1869 la guerre de Sécession aux Etats Unis eut pour conséquence le blocus du commerce du coton avec l'europe d'où un renchérissement de cette matière première.
        En 1876, Charles Frédéric Jacquel (1855-1937), fils de Paul Emile, prit la direction de l'entreprise  de son père. En 1903, il construisit une filature à Dinsheim sur l'emplacement d'un ancien moulin comportant une chute d'eau; il lui adjoindra en 1908 un tissage. Ceci s'accompagnera de la construction d'une cité ouvrière dans cette localité pour y loger les ouvriers mutés de Natzwiller qui résideront dorénavant à Dinsheim. Durant la même période, il fonda la filature dite du "bassin" à Natzwiller en y ajoutant par la suite un tissage.
L'entreprise Jacquel regroupait alors 35000 broches de filature, 950 métiers à tisser, le tout desservi par 700 ouvriers.
 
Banc à broches de l'usine Jacquel

En 1922, elle devint une société anonyme. Paul Jacquel occupa alors le poste de directeur commercial et financier tandis que son frère Maurice (1883-1966) en fut le directeur technique.

Ancienne photo datant des années 1950 de Natzwiller avec en premier plan l'usine Jacquel.
 
  • La population de Natzwiller:
En 1620, Natzwiller comptait 50 habitants, la population chuta brusquement en 1650 à 20 habitants.
Cette stagnation est imputer aux guerres incessantes et à l'isolement du village.
Ce n'est qu'après 1710 que la courbe démographique change de pente brusquement.
Elle augmenta doucement pour arrivée en 1730 à 135 habitants puis 215 en 1750.
Le village s'agrandit avec les années, en 1770 il y avait 355 habitants.
20 années plus tard la population monte à 490 habitants.
En 1800, Natzwiller comptait 556 habitants mais on est loin du record.
En 1846, 920 habitants se répartissaient en 177 ménages.
En 1866, Natzwiller comptait 1089 habitants.
Après cette date, la population chuta à nouveau.
En 1905, parmis les 950 habitants on comptait 932 catholiques pour 18 protestants.
 
  • Natzwiller au 16ème siècle:
Le village de Natzwiller se compose d'une chapelle consacrée à Saint Louis et d'environs cinq maisons aux alentours.
  • Les premiers habitants:
En 1538 est convoqué pour audition au tribunal de la justice locale à Grendelbruch un certain Clauss Gackly, meunier à Sankt Luden.
Il s'agit de Nicolas Caquelin, l'ancêtre d'une grande lignée au Ban de la Roche.
En 1544 dans un procès est cité Mathis Göpfferlin de Natzwiller.
Par la suite il est question d'une famille Fuhsselin résident au village mais qui possède de nombreux biens sur la rive opposée, c'est à dire la Haute Goutte. Au début du 17ème siècle, d'autres familles s'installèrent à Natzwiller.
Il y eut des procès de sorcellerie en 1620 et 1630. Il est intéressant de préciser que les sabbats qui réunissaient sorciers et sorcières pour leurs orgies nocturnes se déroulaient soit au "Mintzfeld" (Champ du Messin) soit au Struthof ou encore au Fresnois voir même à la Croix Rouge.
  • Nationalitée:
Les premières familles de Natzwiller, sont d'origine allemandes et suisses.
  • La religion:
C'est la religion catholique qui a de tout temps été en vigueur pour les habitants de Natzwiller; rien de surprenant à cela pour une localité qui est la propriété exclusive de l'Evêque de Strasbourg. Quelques protestants ont toutefois élu domicile à Natzwiller mais c'était à la fin du 19ème siècle; il est vrai qu'à cette époque l'évêque n'avait plus voix au chapitre.
Avant le 18ème siècle, la communauté villageoise devait se contenter de la vielle chapelle consacrée à Saint Louis.
Durant les temps anciens, Barembach était la paroisse de Natzwiller; vers la fin du 16ème siècle le village devint filiale de Schirmeck.
Lorsque fut créé en 1725 la paroisse catholique de Rothau, Natzwiller devint sa filiale pour cause de proximité.
Après la fondation de la paroisse de Natzwiller en 1747 fut entreprise la construction de sa première église; celle ci fut inaugurée le 02 décembre 1749 et dédiée à Saint Genès en présence d'une cohorte de curés des environs mais également d'André Dispot, échevin et juré à Schirmeck, de Claude Humbert et d'Antoine Beller les receveurs de la Fabrique de Natzwiller et enfin de Jean Claude Rémy, instituteur.

Le clocher de l'église sous la neige en janvier 2010
 
Voir également l'historique de l'Eglise de Natzwiller
(cliquez sur l'image)
 
 
  • La langue parlée au village:
Au 20ème siècle, les habitants de Natzwiller parlent l'alsacien alors qu'en remontant la vallée de la Bruche en partant de Mutzig, la frontière linguistique se situe à la hauteur de Lutzelhouse et de Mulbach.
Comment se peut-il que la langue parlée à Natzwiller soit le dialecte alsacien qui appartient aux idiomes germaniques alors que le village se trouve à 20km derrière la limite linguistique en plein milieu du territoire de langue romane et par conséquent entouré de toutes parts de francophones!
Pour trouver la cause de cette particularité locale, il faut remonter le temps jusqu'à la guerre de trente ans.
Si l'on examine les lieux-dits d'antan dans le ban de Natzwiller, on s'aperçoit qu'ils portent presque tous des appelations françaises comme la "Grenotte" le 'Champ du Messin", la "Basse du Maçon", la cense de "Bringue".
IL faut dire que par la suite, mais uniquement dans le langage administratif, ces lieux-dits ont eu leur équivalent en allemand, à l'instar du "Mintzfeld" (Champ du Messin), du "Maurersthal" (La Basse du Maçon) et la cense de "Gutenbringen" ou plus communement le "Struthof" pour la cense de Bringue. Cependant, cette antériorité romane pour les vieux lieux-dits semble indiquer que les habitants de Natzwiller parlaient en ces temps là bel et bien le patois roman qui avait cours dans tous les villages aux alentours que ce soit au Ban de la Roche ou sur le territoire de l'Evêque de Strasbourg ou encore dans la Principauté de Salm. Ce parler était donc pratiqué à Natzwiller au moins jusqu'en 1665. C'est alors que commencent à s'y installer de nouveaux habitants venus d'Allemagne ou de la Suisse, voir même d'Autriche.
Voilà pourquoi Natzwiller parle encore l'alsacien.
Photo de Natzwiller datant des années 1950. 
 
Au cours du 19ème et 20ème siècle, le village de Natzwiller s'agrandit, de nouvelles maisons voient le jours.

Vue de Natzwiller dans les années 1970


Vue récente de Natzwiller


Bas du village de Natzwiller


Natzwiller sous la neige
 
  • Evolution démographique de 1905 à 2006:
     
 
 
 
 
 
  • 1905:   950 habitants
  • 1910:   977 habitants
  • 1921:   821 habitants
  • 1931:   824 habitants
  • 1941:   890 habitants
  • 1954:   794 habitants
  • 1962:   789 habitants
  • 1968:   776 habitants
  • 1975:   702 habitants
  • 1982:   658 habitants
  • 1990:   634 habitants
  • 1999:   624 habitants
  • 2006:   599 habitants
     

La Mairie de Natzwiller en 2009
 
 

Sources:
"Livre des familles de Natzwiller"
Recherches personnelles.
 




 

 
 
 
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  • noel suzanne dit :
    10/2/2014

    3/5
    C'est très beau et si je viens en Alsace sur la trace de ems ancêtres Neuvillers, je passerai dans votre petit village. Cordialement

  •  
     



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